Un petit matin d’hiver doux, veille d’épiphanie
Un fils nous est donné
Un aimé de Dieu s’est manifesté.
Celui qui a tressailli a réussi
L’exploit de jaillir du bain sombre et tiède
Et de baigner de félicité l’entière maternité.
Nous vivons l’aube de son long intermède.
Ses mouvements de nourrisson fascinant
Sont ceux d’un danseur en apesanteur
Toi, l’enfant, tu suspend le temps présent, sans peur
Tigre de Minuit à la chevelure empire
Ton sourire merveille nous rend confiant pour l’avenir.
jeudi 12 janvier 2023
Naissance de Théophile
Naissance de Théophile, 5 Janvier 2023
dimanche 1 janvier 2023
L'échange entre la nature et les êtres dans la poésie chinoise de l'ère Tang
Jean-Marie Gustave le Clézio, prix Nobel de littérature, nous fait découvrir dans son livre "Le flot de la poésie continuera de couler" la poésie chinoise de l'ère Tang (618-907).
J'y ai retenu un remarquable et inspirant échange entre la nature et les êtres, et même un amour de la nature pour les hommes.
Li Bai, Assis devant le Mont Jingting
Les oiseaux s’effacent en s’envolant vers le haut
Un nuage solitaire s’éloigne dans une grande nonchalance
Seuls, nous restons face à face, le Mont Jingting et moi
Sans nous lasser jamais l’un de l’autre
Xie Lingyun
Près de l'étang poussent des herbes printanières
Des oiseaux nouveaux occupent les saules du jardin
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