Jean-Marie Gustave le Clézio, prix Nobel de littérature, nous fait découvrir dans son livre "Le flot de la poésie continuera de couler" la poésie chinoise de l'ère Tang (618-907).
J'y ai retenu un remarquable et inspirant échange entre la nature et les êtres, et même un amour de la nature pour les hommes.
Li Bai, Assis devant le Mont Jingting
Les oiseaux s’effacent en s’envolant vers le haut
Un nuage solitaire s’éloigne dans une grande nonchalance
Seuls, nous restons face à face, le Mont Jingting et moi
Sans nous lasser jamais l’un de l’autre
Xie Lingyun
Près de l'étang poussent des herbes printanières
Des oiseaux nouveaux occupent les saules du jardin
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