Mardi 15.12.2020 - Jour 275 de la crise de la Covid-19
Fin du deuxième confinement français. Les sorties au magasins battent leur plein, le couvre-feu est instauré à 20h, les théâtre, cinémas et musées restent fermés. Le monde de la culture est furieux.Samedi 28.11.2020 - Jour 258 de la crise de la Covid-19
Lundi 23.11.2020 - Jour 253 de la crise de la Covid-19
Les arbres se dégarnissant, le vert persiste et nous surprend
Étude de l'hêtre dans une forêt de printemps
Heinrich Butzen Kiel, 1803-1892, Copenhague
Mardi 17.11.2020 - Jour 247 de la crise de la Covid-19
Intervention du père Nicolas Buttet sur les crises et la lecture des signes des temps.
Repartir de ce qui est au coeur de l'attitude de l'intelligence humaine: l'émerveillement. A travers toute cette crise qui peut focaliser notre regard, qui peut produire un biais cognitif qui bloque toute une partie de notre réalité, il faut par une décision de la liberté s'habituer à continuer à s'émerveiller. Emmanuel Kant disait : "deux choses sont sources perpétuelles d'émerveillement c'est le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale au fond de mon coeur " Quelque chose d'extérieur à moi: le visage de l'autre, de l'époux, de l'épouse , du collaborateur, de l'enfant, la création toute entière quand on lève les yeux au dessus de la grisaille. Et puis cette loi morale : quelque chose en moi qui me parle de Dieu, du bien, de l'amour et m'interpelle. Sans émerveillement, nous devons sourd à un certain sublime et cette vrai beauté est là.
NDLR: quand je m'émerveille devant le ciel étoilé, je vois Dieu, quand je contemple les merveilles du coeur, je vois Jésus.
Dimanche 01.11.2020 - Jour 231 de la crise de la Covid-19 - fête de tous les saints.
Lors du premier confinement, nous avons été les témoins émerveillés de la naissance des feuilles. Le deuxième confinement nous rend attentif à la chute de ces mêmes feuilles.
Passons de l'urgent à l'important: Méditation du Pasteur Luc-Olivier Bosset
(...)Nous planifions et nous nous projetons. Cependant, des circonstances surviennent et en décident autrement.La pandémie que nous vivons ébranle jusqu’aux fondements de notre vie quotidienne. Elle complique profondément notre organisation sociale. Ce qui était assuré hier ne peut plus l’être aujourd’hui. Dans un tel contexte, notre visibilité est brouillée. Il est devenu difficile de prévoir à moyen et long terme. Cependant, brouillard ou pas, notre mission reste la même : comment aujourd’hui entreprendre pour la maison commune ? Quelles initiatives impulser afin de soutenir les maisons communes que sont notre entreprise, la ville ou la région où nous sommes implantés ?
Au prime abord, le passage biblique tiré du livre de l’Apocalypse semble très loin de cette réalité et de nos questionnements. La grande foule bigarrée proclamant que « le salut est à notre Dieu » ; cette vision de l’agneau qui conduit vers les sources de l’eau vive chacun.e traversant une grande détresse ; tout cela n’est-il pas déconnecté des besoins urgents et criants de notre société actuelle ?
Cependant, si nous tendons l’oreille, un mot dans ce récit capte notre attention, tant il est relié avec un besoin que nous ressentons : c’est le mot « salut ». Alors que cette pandémie ressemble à un jour sans fin, alors que les attentats n’en finissent pas, ne ressentons-nous pas au plus profond de nous-mêmes le besoin de goûter au salut ? Oui, qu’est-ce qui pourra nous sauver de toutes ces crises ?
En creusant l’étymologie grecque de ce mot, nous découvrons que le salut, c’est être mis à l’abri d’un danger. A cela, l’hébreu ajoute la métaphore d’être mis au large. Ainsi, être sauvé, c’est échapper à l’étouffement, c’est recevoir de l’espace nous permettant de respirer amplement. Cette métaphore explique pourquoi dans les psaumes, le verbe "sauver" surgit souvent en opposition au lexique de l’étroitesse.
Dès lors, proclamer « le salut est à notre Dieu », ce n’est pas affirmer que Dieu par un coup de baguette magique viendrait résoudre tous les problèmes. C’est attester que Dieu est celui qui me met au large, celui qui me place dans un état d’esprit où la pression de l’urgence se desserre et où, grâce à ce desserrement, je peux être disponible pour l’important.
De même être sauvé, ce n’est pas être télé-transporté comme par miracle hors des contextes problématiques, mais c’est recevoir un état d’esprit permettant de sortir de l’étroitesse des obsessions, pour envisager les choses à partir d’un vaste et grand horizon. Être sauvé, c’est recevoir d’au-delà de soi les ressources pour passer de l’urgent à l’important.
Sous la pression de l’urgence, l’esprit est troublé. Il ne peut pas identifier les bonnes et justes initiatives permettant d’édifier la maison commune. Pour édifier et entreprendre, ne faut-il pas d'abord que l'étau se desserre ?
En se prosternant et en rendant louange, honneur et gloire, cette grande foule bigarrée nous montre la voie par laquelle l'étau commence à se desserrer. Au cœur de l’épreuve, prendre un temps de louange et d’adoration, ce n’est pas fuir nos responsabilités, c’est ouvrir la fenêtre pour aérer la pièce ; c’est nous rendre disponible pour recevoir d’au-delà de nous-mêmes un état d’esprit nous permettant de passer de l’urgent à l’important.
Samedi 31.10.2020 - Jour 230 de la crise de la Covid-19
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